Sirop d’érable « maison » ! 

• Le Sirop d’érable (Maple Syrup) concocté chez soi, c’est un peu la tradition et transmission des recettes de confitures de nos grands mères, efforts physiques, patience et rareté en plus. Explication et origine, allez consulter le Professeur Wikipedia.

• Démonstration dans le vif: J’ai sauté dans ma voiture  par un jour de mars venté, très froid pour assister à la fabrication du Maple Syrup de MaryVi et Phil contactés la veille, quatre jours de fabrication d’affilée en perspective afin de stocker les pots (environ 60) du merveilleux nectar et de les consommer avec parcimonie jusqu’à l’année prochaine.  Soustraction faite des pots généreusement donnés aux très proches (j’ai un pot 2015!).

• Gros plan sur le décor  près de Hartford : Phil est avant tout un charpentier de maison en bois élaborée, donc hors de question de ne pas planter un abri pour le poêle destiné à la cuisson, ensuite quelques achats de filtre, containers, pots, hydromètre plus tard, on saute l’étape récolte (Phil et MaryVi partagent une parcelle avec un voisin destinée à la récolte, le voisin récolte, eux fabriquent…) pour passer à:

•  La Guerre du feu ou La préparation et la cuisson: Cette référence au magnifique film de Jean-Jacques Annaud décrit parfaitement cette journée de labeur, une constante recherche de la bonne température donc il faut charger, recharger de bûches le poêle et, alerte! Ne pas trop papoter car si le feu est trop fort la cuisson est compromise.  En surveillance active depuis 7h du matin, MaryVi  a froid, il est 15h : pas de problème, en 5 mn chrono, Phil transforme la cahute ouverte sur 2 côtés en mini Datcha ouverte sur un côté. Juste quatre planches et quelques clous: à la portée de tous …

• Le mystère de la fin: Quand sait-on que le sirop d’érable est prêt ? Eh bien on ne sait pas, on devine, on estime, ça bouille, on touille, on questionne, on y va,  foi d’experts depuis 4 ans . Proche de la frénésie qui me prend quand je fais du caramel et que j’attends le moment fatidique de la bonne couleur et des bonnes bulles …

• Les rudiments du filtrage : Comme toujours le plus simple le mieux, « à la Mano », deux filtrages seront nécessaires  pour éliminer résidus, cendres…etc.

• Le  test: Le fameux hydromètre est implacable : 97% de réussite, le sirop a une belle couleur ambrée et le goût est  sublime !

• Action : Il faut faire vite afin de ne pas exposer trop longtemps le sirop à l’air. La chaleur aidant, transvasé rapidement dans des pots en verre que nous fermons, les pots se scellent naturellement, ne me demandez pas comment, cela fait partie du mystère de fabrication.

• Le fin mot de l’histoire : Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. J’ai passé une magnifique journée de labeur (très modérée pour moi)  avec deux passionnés de nature et travail bien fait.